Historique des livres "HANNIBAL en GAULE" et "HANNIBAL et CESAR dans les ALPES"

Publié le par Geoffroy de Galbert

       Geoffroy de Galbert, originaire du Dauphiné, s’est intéressé depuis longtemps au parcours d’Hannibal en Gaule. Il s’est d’abord intéressé au site de l’attaque du convoi d’Hannibal par une tribu allobroge : Le chemin étroit, raboteux, bordé de précipices. Il a parcouru la douzaine de sites proposés par divers historiens et chercheurs et s’est aperçu qu’aucun de ces sites ne correspondait aux récits de Tite-Live et de l’historien grec Polybe.

 

Le site de l'attaque des Gaulois-copie-1                        L'entrée de la cluse de Voreppe, le site de l'embuscade d'une tribu allobroge

 

                                                                                                                                                                                  Quelques années plus tard, il découvrit par hasard ce site à l’entrée de la cluse de Voreppe. Cette découverte fut confirmée par la découverte d’un site fortifié antique par une association culturelle de Voreppe.  Poursuivant ses recherches, il a étudié tous les livres importants sur le sujet, il s’est aperçu  que le col du Clapier était le favori de la grande majorité des historiens depuis la fin du XIXe siècle mais  que les propositions de 'emplacement de l’attaque d’une tribu de montagne étaient peu nombreuses et très éloignées des textes anciens. Il a alors constaté que ce site, un ravin de montagne escarpé ne pouvait se trouver dans la vallée de l'Arc. Les meilleurs auteurs n'avaient fait aucunr propossition pour ce site exceptionnel où l'armée d'Hannibal avait été coupé en deux. Il a alors imaginé qu'Hannibal avait traversé la chaîne de Belledonne par le Pas de la Coche, un col très fréquenté jusqu'au milieu du XIX siècle. Et sur cet itinéraire, il a trouvé  aidé par de  passionnés de leur terroir, un site qui correspond parfaitement  à la descrittion de l'embuscade d'une tribu de montagne . 

Vallée de l'Arvan

           En même temps il a multiplié des échanges ou des  rencontres avec des chercheurs, des archéologues, des directeurs du CNRS. Grâce à l’aide de spécialistes du grec ancien, il a pu faire préciser les  traductions françaises de Polybe parfois imprécise ou fausse.

 

En 2005, il publia son premier livre « Hannibal en Gaule ». L’historien de la Savoie Antique, Jean Prieur, avait parcouru le chemin étroit, bordé de précipices  et avait visité l'oppidum gaulois dominant la ville de Voreppe. Jean Prieur avait précédemment publé des articles proposant  un autre site et pourtant il écrivit à l’auteur « nul doute que le chemin indiqué par vous correspond parfaitement au texte de Polybe. Je ne peux que vous féliciter  et vous admirer pour ce travail approfondi et bien documenté».

Poursuivant ses recherches, Geoffroy de Galbert découvrit d'autres arguments en faveur de la vallée de la Maurienne et  du col du Clapier. Mais surtout, il s'apercu progressivement qu'il y avait dans l'Antiquité préromaine un seul grand chemin du Languedoc à la plaine du Pô et aussi un seul grand chemin du centre de la Gaule à la plaine du Pô. Hannibal et César ne pouvait emprunter de simples pistes. La géographie (l'étude du reflef, du climat, des zones inondées, de l'enneigement respectif des grandes vallées des Alpes..) permettait de tracer ce grand chemin. Les découvertes archéologiques et les rares textes antiques sur les cols des Alpes apportaient une confirmation éclatente à la géographie.

Geoffroy de Galbert publia alors un nouveau livre Hannibal et César dans les Alpes en 2008 et une seconde édition en 2010 qui a recu d'excellentes critiques ci-jointes.

 

Critique de R. Bornecque, historien et ancien président de l’Académie delphinale

Vous  avez eu l’amabilité de m’adresser votre beau livre, aboutissement d’un long travail de recherche et de réflexion. Il me semble que vous arrivez à combler les énormes lacunes des rares textes disponibles sur le sujet (bien tardifs par rapport aux évènements). Votre recherche systématique des grands courants de circulation à travers les Alpes vous permet de suggérer avec un haut degré de vraisemblance –proche de la certitude – l’itinéraire même d’Hannibal. A première vue, l’ignorant que je suis, a douté que le Carthaginois soit passé par le Pas de la Coche, itinéraire qui semble aujourd’hui stupéfiant. Mais il faut, in fine, se rendre à la force de vos arguments. … L’illustration qui accompagne et éclaire votre texte témoigne d’une patiente et efficace recherche.

Critique d’André Laronde, membre de l’Institut et président de l’Académie delphinale

                Vous avez raison pour la voie qui va de l'Espagne à l'Italie,.. vous montrez tout cela très bien. Bravo

Critique d’André Palluel, historien de Savoie et professeur à l’Université de Savoie

            Aussi plaisant qu’intéressant sur le fond comme sur la forme. Je l’ai lu d’une traite un peu comme un roman policier doublé d’un double intérêt historique et littéraire. Je suis pris entre deux appréciations : le premier et le plus naturel, un ouvrage bien fait qui pour le moment clôt le chapitre du passage d’Hannibal, et de l’autre l’inévitable appréciation que les thèses ne vont pas manquer de croître et donc que les débats vont continuer.

Critique de Jean Prieur, archéologue et historien de la Savoie antique :

Une étude très approfondie qui fera date. Tous les problèmes sont abordés et.. ..solutionnés, y compris le vinaigre de Tite-Live…

 

 

 

 

 

 

Publié dans Hannibal en Gaule

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